Tout est bon à prendre, même le chagrin
Aujourd’hui, je suis mélancolique.
Il n’y a pas vraiment de cause.
Certains autres jours, je déborde de joie et je dis « merci, merci » à tue tête ! Et cela sans cause non plus ! Ma vie n’est ni pire aujourd’hui, ni meilleure hier. Ma vie est bonne, je l’ai choisie, je la chérie. Elle suit son bonhomme de chemin, et globalement, en dehors de ces humeurs passagères, je suis plutôt une personne heureuse.
J’entends parler d’hormones, de cycles pour expliquer ces changements d’humeurs chez les femmes. Mais je suis sûre que les hommes ont aussi des jours plus gris ou plus incroyablement réjouissants que d’autres. Non ?
J’entends aussi parler des effets de certaines molécules dans notre cerveau qui influent sur notre humeur. L’alimentation, la pratique d’un sport, le sommeil… Ah si notre vie était parfaitement saine, nous serions tous heureux sur Terre ! Le bonheur ne se résumerait-il qu’à un régime ?
Pour remonter la pente, rien de tel qu’une bonne cure de chlorure de magnésium ! Je ne saurais trop vous dire du bien de cet oligo élément.
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Ma mélancolie est espiègle. Au lieu de me renfermer sur moi-même, de fermer mon téléphone portable et de me ronger les ongles, me voilà en train de papoter avec vous via ce clavier noir. Je partage tout bonnement avec vous ce léger vague à l’âme et les pensées qui en découlent. Et ça va déjà mieux.
En vieillissant, j’ai appris à accepter ces petites baisses de tension. Parfois quand il y a de vraies raisons, on sait que ça ne va pas durer juste un jour, mais que le temps fera son effet lentement. Avec le temps, va… tout s’en va…
Je me dis qu’après tout, même les plus grands sages entre les sages ont eu le petit coup de mou ! Mahomet, Jesus, Bouddha. En lisant leur « biographie », on réalise que la mélancolie c’est un passage obligé de la condition humaine. Tant que ça ne dure pas trop longtemps, on peut apprendre à s’en accommoder.
C’est sans doute une étape nécessaire pour pouvoir faire le point. Nous remettons les choses en perspective et nous apprêtons à repartir d’un bon pied ensuite. Surtout ne pas dramatiser.
Carpe diem. En bonne épicurienne, je décide de tout savourer, de tout sentir jusqu’au fond de mes entrailles. Pour être vivant, vivons. Tout est bon à prendre. Même le chagrin. Oui même le chagrin.
Crédits photos :
La première est empruntée au blog :
http://antiblouz.blog.lemonde.fr/2006/09/07/2006_09_absence/
La 2ème issue de photo-libre.fr
La 3ème est extraite du site www.eco-sapiens.com
La 4ème est signée Aldric Mahé.